Avec une centaine d’expositions et 250 événements, la Biennale internationale de design 2022 invite à une réflexion collective sur la capacité du design à accompagner les bifurcations, notamment dans des grands domaines comme : les espaces domestiques, l’automobile, le corps, les façons d’apprendre, les modes de consommation et de production. Que fait déjà le design ? Que peut-il faire de plus ? Comment peut-il faire autrement ?
Depuis mars 2020, la France a bifurqué en un temps record. Le déroulé de nos vies a changé, radicalement. L’expérience des restrictions et confinements, vécus simultanément partout dans le monde, est bouleversante. À partir de cette épreuve, penser les bifurcations devient un enjeu qui mobilise toute la profession des designers et de ses alliés pour ouvrir un débat culturel incontournable au cœur de notre société techno-industrielle. L’Afrique, continent au cœur des enjeux écologiques et politiques contemporains, est l’invitée d’honneur de cette édition. Des pratiques africaines inspirantes font l’objet d’une exposition.
Avec une centaine d’expositions et 250 événements, la Biennale internationale de design 2022 invite à une réflexion collective sur la capacité du design à accompagner les bifurcations, notamment dans des grands domaines comme : les espaces domestiques, l’automobile, le corps, les façons d’apprendre, les modes de consommation et de production. Que fait déjà le design ? Que peut-il faire de plus ? Comment peut-il faire autrement ?
Si la crise sanitaire n’est pas le sujet de l’exposition « At home. Panorama de nos vies domestiques », elle permet aux visiteurs de réfléchir au sens de « se loger » autrefois, aujourd’hui et dans un avenir post-Covid, et à la manière dont les architectes et designers y travaillent.
Dans l’exposition « Dépliages. Corps/accord avec l’objet industriel », on découvre une sélection d’objets, de vêtements et d’accessoires récemment produits par 35 entreprises et créateurs français qui ont changé leurs manières d’innover, de concevoir ou de produire des objets liés au corps, aux expériences intimes et – tout autant - politiques que nous vivons quand nous cherchons à l’hydrater, l’habiller, le bouger et le soigner.
La voiture est toujours au centre des recherches des designers. Tandis que le désir de mobilité des individus ne cesse de croître (le nombre d’automobiles sur la terre a dépassé 1,2 milliard en 2020), de toutes parts émergent des aspirations profondes à changer nos façons de consommer, nos rapports aux ressources et nos inscriptions politiques et sociales. Comment alors concilier une culture de la mobilité profondément ancrée à de nouvelles aspirations existentielles ? Comment l’objet automobile devient-il un objet témoin de nos désirs et de nos difficultés à bifurquer ? Comment les designers s’emparent-ils de cette situation ? Dans l’exposition « Autofiction » se déploient plusieurs scénarios, plusieurs bifurcations possibles…
Une biennale pour tous les publics, les initiés et les non-initiés au design.
