Jean Hugo. Un regard magique entre ciel et terre

Montpellier-Sète-Lunel (34)
Jusqu’au 13 octobre 2024.

Quarante ans après sa mort, l’été 2024 offre un triple hommage à Jean Hugo, 1894-1984 (arrière-petit-fils de Victor) qui fut à la fois décorateur et peintre. La découverte d’un porteur de paysages au regard de poète.

Yinka Shonibare. Le roi du wax

Londres - Serpentine Gallery South
Jusqu’au 1er septembre 2024.

L’artiste anglo-nigérian révèle de nouvelles œuvres et séduit toujours autant avec son art du wax coloré et ludique, pour aborder avec distanciation et humour des thématiques comme la colonisation et ses conséquences actuelles, mais aussi l’empreinte de l’Afrique sur les pays colonisateurs.

Whistler. L’effet papillon

Rouen. MBA
Jusqu’au 22 septembre 2024.

Réunissant une cinquantaine d’œuvres iconiques de l’artiste, cette exposition propose de cerner les inspirations qui ont nourri Whistler et de construire un nouveau dialogue entre ses œuvres et celles des artistes de son temps qui ont subi son influence. Une exposition inédite sur le « whistlérisme » qui offre un nouvel éclairage sur l’œuvre et la personnalité insolente de cet artiste américain qui a développé une conception musicale et poétique de la peinture.

Oudry, le roi des animaux

Château de Chantilly (Oise)
Jusqu’au 6 octobre 2024.

Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) a fait de la peinture animalière un genre à part entière. Représentés en portrait, à la chasse ou au combat, ses animaux sont devenus des références du règne animal en images. Entre toutes ses œuvres, ses illustrations pour les Fables de La Fontaine s’imposent comme un modèle de poésie et d’expressivité. Une exposition éclaire le talent d’Oudry et le phénomène d’Oudrymania qu’il a provoqué.

Matisse. L’Atelier rouge

Fondation Louis Vuitton
Jusqu’au 9 septembre 2024.

Les toiles dans la toile. Dans cette anatomie de L’Atelier rouge peint en 1911 par Matisse, la Fondation Vuitton raconte la genèse de cette peinture audacieuse, exposant à côté du tableau, les toiles qui y sont figurées.

Mondes flottants. Le japonisme d’hier à aujourd’hui

Deauville - Les Franciscaines
Jusqu’au 22 septembre 2024.

En quoi le Japonisme a-t-il imprégné l’art du XIXe en France et celui du XXIe siècle au Japon ? Confrontant œuvres impressionnistes et créations contemporaines japonaises issues du Mori Art museum de Tokyo, l’exposition retrace l’impact de la découverte de l’art japonais chez les peintres du 19e siècle et révèle la fécondité du dialogue toujours en cours avec les artistes japonais d’aujourd’hui.

Des exploits, des chefs-d’oeuvre

Marseille - FRAC, MAC et Mucem
Jusqu’au 22 décembre 2024.

Une vaste exposition, présentée sur trois lieux, interroge les dynamiques sociétales qui résonnent dans l’art face à la réalité contemporaine du sport. Entre critique, humour et fétichisme.

Ellsworth Kelly. Un génie de la couleur

Paris - Fondation Vuitton
Jusqu’au 9 septembre 2024.

Précurseur d’un minimalisme constructif et pionnier d’une forme nouvelle d’abstraction dont il a posé les bases lors d’un long séjour parisien (1948-1954), Ellsworth Kelly a révolutionné l’art américain d’après-guerre par son approche inédite de la couleur et des formes aux lignes tranchantes.

En bref

Versailles. Eva Jospin. Chambre de soie.

Connue pour avoir abrité quelques-unes des expos les plus subversives de la décennie passée (Anish Kapoor, Joana Vasconcelos…), la demeure du Roi-Soleil accueille cette fois-ci Eva Jospin (née en 1975) qui investit l’orangerie du château avec une broderie monumentale de 350 m2 et 107 mètres de long ! Intitulée la Chambre de soie, l’œuvre réalisée en collaboration avec la Chanakya School of Craft à Mumbai s’inspire aussi bien des bosquets des jardins à la française avoisinants que du manifeste féministe de Virginia Woolf. Orangerie du château de Versailles. Jusqu’au 29 septembre 2024. https://www.chateauversailles.fr/actualites/expositions/eva-jospin-versailles


Normandie Impressionniste

Le Festival Normandie impressionniste c’est 150 événements pour les 150 ans du célèbre mouvement : du 22 mars au 22 septembre 2024. Avec des temps forts consacrés à : Whistler à Rouen, Boudin à Honfleur, Édouard Vuillard à Cabourg, les impressionnistes et la mer à Giverny., mais aussi Sarah Jérôme à Vernon, Laurent Grasso à l’Abbaye de Jumièges, Marc Desgrandchamps à Yvetôt, Monique Frydman à Caen, Hockney à Rouen., etc. Découvrez nos reportages et pour en savoir plus : https://www.normandie-impressionniste.fr/fr


Villeneuve-les-Avignon. Louise Cara et Claude Garanjoud. Deux peintres en résonance.

Écrin précieux de chef d’œuvres tel que Le Couronnement de la Vierge d’Enguerrand Quarton ou les fresques de Matteo Giovannetti, la Chartreuse se prête à un accueil insolite et contemporain de deux œuvres : les acryliques fluides en bleu, noir et blanc de Claude Garanjoud (1926-2005) et les encres à la palette chromatique resserrée, noir, blanc, sépia et gris ardoise de l’artiste avignonnaise Louise Cara (née en 1955). Deux peintres dont la graphie et l’inspiration révèlent des similitudes d’expression et des communautés de souffles. Deux univers en accord avec l’architecture et la spiritualité du lieu. Du 30 juin au 22 septembre 2024. https://chartreuse.org


Wingen-sur-Moder. René Lalique. L’inventeur du bijou moderne.

Au travers de plus de 100 bijoux exceptionnels, l’exposition dévoile comment René Lalique a renouvelé l’art de la bijouterie à la fin du XIXe siècle. Le visiteur est invité à découvrir la diversité des créations, tant dans le type d’objets (peignes, bagues, colliers de chien, épingles à chapeau, broches...) que dans les matières ou les sources d’inspiration.
Du 1er mai au 3 novembre 2024. www.musee-lalique.com


Paris. Andres Serrano. Portraits de l’Amérique

À travers ses photographies soigneusement mises en scène, Andres Serrano révèle de l’Amérique une réalité souvent dérangeante. La religion, la mort, le sexe, la politique, la pauvreté ou la violence imprègnent l’œuvre de l’artiste américain. Autant de facettes d’une Amérique à la fois monumentale dans son triomphalisme et fragile dans ses contradictions que la MEP avait déjà montrées en novembre 2016 et que l’on peut revoir au Musée Maillol. Jusqu’au 13 octobre 2024. www.museemaillol.com


Avignon. Miss.Tic. « A la vie A l’amor ».

Cette toute première exposition monographique posthume de Miss.Tic (disparue en mai 2022 à l’âge de 66 ans) réunit 400 œuvres de l’artiste-pochoiriste, figure emblématique du Street-art qui a exprimé sa rage, ses désirs, son humour, sa soif de justice à travers une pratique protéiforme, au sein de laquelle la rue est restée le lieu populaire privilégié d’un mode d’expression et d’exposition. Une déambulation urbaine poétique et engagée dans l’ensemble du palais gothique. Du 27 juin 2024 au 5 janvier 2025. https://palais-des-papes.com/event/exposition-miss-tic-a-la-vie-a-lamor/