Les Franciscaines exposent durant l’automne un pan moins connu de l’œuvre de Marcel Gromaire (1892-1971) : ses œuvres intimes.
Puissant, sculptural, sont des adjectifs souvent employés pour qualifier le travail de Marcel Gromaire qui a tracé une voie singulière dans l’histoire de l’art du 20e siècle, entre la rigueur de la grille cubiste et l’expressionnisme flamand.
Si le cubisme l’a intéressé un temps, parce qu’il structure les corps et les compositions,
Gromaire a préféré retenir les leçons de Cézanne de la synthétisation des formes. Cette exposition choisit d’explorer un pan méconnu de l’œuvre de Gromaire. Issu d’une collection dans la descendance de l’artiste et de la Galerie de la Présidence (Paris), cet ensemble présente des œuvres intimes, qui mettent en scène ses proches dans leurs occupations quotidiennes, mais présente aussi l’artiste au travail. Mêlant représentations de la maison familiale et de la côte fleurie, dessins, peintures et gravures nous entraînent dans l’univers personnel de Marcel Gromaire.
Espace central des Franciscaines, le Musée André Hambourg présente en permanence les collections transmises par Madame Nicole Hambourg à la Ville de Deauville dès 2011 (542 peintures et plus de 3000 dessins) ainsi que des œuvres d’institutions nationales, demandées en prêt afin de permettre au public d’entrer au cœur de la création de ce Peintre de la marine (1909-1999), artiste prolifique et témoin de l’Histoire du XXe siècle.
Au rythme d’une rotation annuelle des collections, le visiteur découvre les multiples inspirations, périodes artistiques, pays et thématiques abordés par André Hambourg. Cet automne, focus sur Le grand bestiaire d’Hambourg. Les animaux de compagnie ont toujours été présents dans la vie d’André Hambourg qui a adopté la Normandie et plus particulièrement Deauville comme lieu d’inspiration. Des chats, des chiens, des oiseaux, des mouettes et dans la maison de Normandie, des poules et des chèvres viennent également peupler ses toiles.