Guillaume Bottazzi s’invite chez Mallet Stevens

Depuis 30 ans, le plasticien français Guillaume Bottazzi (né en 1971, travaille à Bruxelles) parcourt le monde pour y disséminer des œuvres in situ, émaux sur verre surdimensionnés, tableaux géants, fresques ou œuvres rétroéclairées. À ce jour, il en a signé près d’une centaine dans des espaces publics en France et dans le monde. Des œuvres d’art environnementales et souvent monumentales, à l’intérieur comme à l’extérieur, relevant d’une réflexion globale intégrant différents paramètres, notamment contextuels.

Il vient de terminer la plus grande peinture murale du Japon sur le Miyanomori Art Museum, à Sapporo. Une réalisation de 900 m2 initiée dans le cadre de l’événement « Hope 2011 », aux couleurs chaudes, et qui se veut un hommage aux victimes du séisme et du tsunami de mars 2011. À Paris, son polyptyque géant de 216m2 constitué de six tableaux de 6 mètres sur 6 (2015) a pris place dans le parcours artistique de La Défense (au Pied de la tour D2), complétant la collection d’œuvres d’art déjà riche du quartier d’affaires, de Alexander Calder à Richard Serra en passant par Joan Miró et César. À Montreuil, un polyptyque de deux mètres de haut illumine l’entrée cathédrale de 5 mètres de la nouvelle résidence étudiante Georges Méliès…

Une nouvelle œuvre monumentale, conçue comme un engagement pour la joie d’habiter, prendra place mi-mai 2021 sur le Domaine des Diamants Blancs (résidence pour seniors), dans l’extension du jardin Mallet-Stevens, qui jouxte la Villa Cavrois, ce chef-d’œuvre de l’architecte moderniste, inscrit dans tous les manuels d’architectures, classé monument historique en 1990 et acquis par l’État en 2001. Haute de 3 mètres, cette sculpture tridimensionnelle qui évoque un fagot de bois minéralisé est composée d’émaux sur verre, une matière naturelle réduite en poudre. L’artiste a d’abord réalisé des esquisses en grandeur réelle qui lui ont servi de patron avant de déposer la poudre composée de différents minéraux en suspension dans une huile volatile sur le verre. D’une grande durabilité, les émaux ont aussi une grande résistance aux rayons solaires. La sculpture sera visible du jardin Mallet-Stevens, du restaurant du jardin du Domaine des Diamants Blancs et de l’avenue Winston Churchill. Une belle perspective onirique.

C.R

 Pour retrouver les œuvres installées en France :
https://guillaume.bottazzi.org/project/promenade-culturelle/

Visuels : Sculpture « La joie d’habiter », émaux, H.3m.
Villa Cavrois façade sud, miroir d’eau. Portrait de Guillaume Bottazzi. © D.R

Archives expo en France

Visuels de l'artiste
Infos pratiques

À partir de mi-mai 2021
Domaine des Diamants Blancs
Dans l’extension du Jardin Mallet-Stevens
Croix (59) - Hauts-de-France
https://guillaume.bottazzi.org/