Caravelles de Christophe Colomb, abîmes mystérieux et sous-marins de Jules Verne, imposants temples mayas de Chichen Itza, somptueux sarcophages de pharaons égyptiens…sur une douzaine de peintures de moyen et grand format créées entre 2020 et 2024, animées de personnages allant de figures historiques à d’inoffensifs monstres aux grands yeux, Hervé di Rosa a puisé dans les riches traditions de la peinture, de la sculpture, de la musique et de la littérature pour rendre hommage à près de quatre siècles d’explorations culturelles qui ont marqué l’histoire.
On y retrouve tout l’univers de l’artiste sétois (né en 1959), ses compositions complexes à la frontière du surréalisme, avec ces personnages hybrides inspirés tant de la culture populaire que du cinéma d’animation et de la bande dessinée. Des œuvres réalisées dans une vaste gamme de techniques : allant de l’acrylique sur toile à la sculpture, en passant par la tempera à l’œuf et à la feuille d’or sur bois, et la peinture sur azulejos.
Une immersion dans l’imaginaire luxuriant et faussement candide du concepteur de l’Art modeste, fondateur en l’an 2000, à Sète, du Musée international des arts modestes (MIAM), où il expose de nombreux artistes venus du monde entier et crée des expositions qui questionnent les frontières de l’art contemporain.
C.R