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Theophile-Alexandre Steinlen (1859-1923)

Artiste inclassable et protéiforme, qui fut dessinateur, graveur, peintre et sculpteur et qui n’appartint qu’à une seule école : celle de la liberté, Steinlen disparu il y a cent ans a créé une œuvre extrêmement prolifique et engagée, tant l’artiste associa art et politique, en se faisant témoin critique de son temps.

Steinlen fit circuler ses motifs d’une technique et d’un médium à l’autre, entre presse illustrée, art du livre, affiche et tableau. Le peuple des humains, mais aussi celui des chats qui en est comme un double carnavalesque mais à l’irréductible étrangeté animale, sont les principaux sujets de l’artiste qui s’intéressa également aux genres classiques de la peinture, en particulier le nu et le paysage, une part moins connue de sa production mais un genre qu’il a pratiqué tout au long de sa carrière.

Dans des compositions aux couleurs souvent sombres et à l’horizon dessiné haut – comme dans les estampes japonaises – il donne une vision poétique de la campagne, souvent isolée et inoccupée, image d’un ailleurs désiré. Méfiant envers toutes les chapelles, ouvertement anticlérical, Steinlen croyait en la mission sociale et politique de l’art, comme voie et voix vers un monde meilleur.

Archives expo à Paris

Infos pratiques

Du 13 octobre au 11 février 2024
Musée de Montmartre
12, rue Cortot – 75018 Paris
Le musée est ouvert tous les jours
De 10h à 18h
Plein tarif : 15 €
Tél. : 01 49 25 89 39
www.museedemontmartre.fr


Visuel : Théophile-Alexandre Steinlen, Le cri des opprimés ou La Libératrice, 1903. Huile sur toile, 114 x146 cm. Association, des Amis du Petit Palais, Genève © Studio Monique Bernaz, Genève.