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La jungle des paradoxes. Chris Morin-Eitner

Des zèbres devant Le Centre Pompidou, la Tour Eiffel enveloppée de lianes comme les temples d’Angkor et noyée dans une végétation luxuriante, l’Arc de triomphe émergeant à peine d’une épaisse forêt, des flamands roses gambadant autour du Moulin Rouge, etc. Chris Morin-Eitner se plait à mettre en scène des bâtiments iconiques de Paris, mais aussi de Londres, Hong Kong ou New-York dans une nature qui a repris ses droits, repoussant l’univers minéral des villes. Loin d’une vision pessimiste, cet artiste-photographe, né à Paris en 1968, diplômé d’architecture de l’école Paris La Seine UP 9 s’interroge sur l’avenir de nos villes, les reconstruisant comme un jardin d’Eden et nous invitant à rêver. Une fable écolo un peu candide, mais une œuvre ludique et rafraîchissante dans laquelle on s’immerge volontiers.

Catherine Rigollet

Visuel : Chris Morin-Eitner. Paris, Tour Eiffel vestiges. 2016. Composition numérique.

Archives expo à Paris

Visuels de l'artiste
Infos pratiques

Du 11 mai au 15 juin 2016
Galerie W
44, rue Lepic, 75018
Tous les jours, de 10h30 à 20h
Entrée libre
www.galeriew.com