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Lionel Sabatté. Qui sait combien de fleurs ont dû tomber

Un parcours inédit à Lyon autour de l’œuvre de Lionel Sabatté, de ses nouvelles influences : la culture chinoise découverte lors d’une résidence en 2011 et d’un nouveau matériau pour ses sculptures : le thé. Ainsi ces boucs composés de galettes de thé noir du Yunnan. On peut aussi revoir son bonsaï qu’il a fait refleurir à l’aide de peaux mortes et de rognures d’ongles (série Printemps (2015-2016-2017). L’artiste unit la culture chinoise à la ville de Lyon à travers son murier de vers à soie. Dans la série des Rust painting (oxydations sur plaques de métal) initiée en 2018 par l’artiste, une grue au plumage « couleur de rouille » rend hommage à ce grand oiseau migrateur devenu l’emblème national chinois et symbolisant l’un des grands principes de la pensée du Taoïsme : celui d’une perpétuelle évolution. Le parcours de l’exposition part du Nouvel Institut Franco-Chinois et se poursuit (gratuitement) en extérieur au Musée Gadagne et à la Fondation Bullukian.

Catherine Rigollet

Visuel : Lionel Sabatté - Bouc d’avril, 2015. Thé, eau de pluie, colle sur structure métallique. 158 x 220 x 117 cm.

Archives expo en France

Visuels de l'artiste
Infos pratiques

Du 21 mars au 21 juin 2019
Nouvel Institut Franco-Chinois
2, rue Sœur Bouvier – Lyon 5
Du mardi au samedi, de 10h à 18h
Tél. 04 81 65 84 60
www.ifc-lyon.com
l’œuvre de Lionel Sabatté