Plongeon dans les années 1900-1960 dans ce lieu atypique créé par Christine et Jean-François Bourbigot, un couple de passionnés qui a collectionné des milliers d’objets et de pièces de mobilier liés au commerce et à l’artisanat ; poussant même leur quête de voyage dans le temps en reconstituant une salle de classe du début du XXe siècle où tout un chacun peut même s’exercer à écrire avec une plume « Sergent-Major ».
Ouvert en 1988 dans un ancien entrepôt de quincaillerie à l’architecture de style Eiffel, ce musée privé propose un parcours sur près de 1000 m2 ouverts sur quatre niveaux à travers une vingtaine de boutiques et d’ateliers de métiers anciens, chacun conçu pour refléter le style et l’atmosphère de l’époque. La distillerie de cognac, le bistrot où l’on servait de l’absinthe, le chapelier avec ses feutres et ses boites à chapeaux, l’épicerie aux étagères croulant sous les boites de Banania, bouillons Cube et chicoré Leroux, la boucherie, la teinturerie, la pharmacie (ou plutôt l’apothicairerie), le salon de coiffure (et barbier) avec ses fers à friser, le maréchal ferrant et sa forge, le cordonnier (et sa réclame pour le cirage Jean Bart), la boulangerie, le kiosque à journaux et bien d’autres boutiques et vitrines avec leurs produits et réclames ; le Musée des Commerces d’autrefois possédant une très riche collection de publicités anciennes.
Catherine Rigollet
